Création 2018




50 ans d'amour


Écrite en résidence à La Menuiserie de Tourne, à Bourg-Saint-Andéol, Ardèche, en juin 2017.
Parution aux Editions Le Solitaire.


Ils se sont connus en 68, ils s’aiment toujours…
Est-ce parce qu’ils se sont connus en 68 qu’ils s’aiment toujours ?
La réponse est dans le texte :
« Notre amour, il vient de là… de tout ce qu’on a partagé ensemble : nos espérances, nos luttes, nos élans, nos rêves, nos folies, nos amitiés, nos défis, nos émotions, notre joie de vivre… toutes les tares qu’on avait contractées en 68… Depuis cinquante ans qu’on chemine ensemble, j’ai dû te prendre cent mille fois dans mes bras et cent mille fois j’ai ressenti le même émoi… le même bouleversement des sens, le même enchantement de l’esprit. Celui qui n’a jamais connu cela ne peut pas imaginer… pas comprendre le monde contenu dans cette étreinte… pas percevoir sa beauté, son étendue, sa richesse… Cette étreinte qui est le noyau de notre histoire, la matrice à partir de laquelle tout s’est organisé… Je trouve cela miraculeux : pouvoir puiser chaque jour dans les bras de l’autre la joie de vivre. »




Roger Lombardot, 50 ans d'amour

Du 8 au 25 mars 2018


L’Atelier Théâtre/Théâtre d’Aujourd’hui,

160, rue Monseigneur Lavarenne,

Réservation impérative : 04 75 36 90 99

Jeudi, vendredi, samedi, 20h30, Dimanche, 18h




5, 6, 7 avril, 20h30


La Menuiserie de Tourne,

Quartier de Tourne, 07700 Bourg-Saint-Andéol




13, 14 avril, 19h30


Théâtre de la Placette,

Quartier de la Placette, 30000 Nîmes




LA BEAUTÉ SAUVERA LE MONDE

La beauté sauvera le monde est paru aux éditions Mercurart

1989 : Un médecin, président d’une ONG, me dit : « Ce sont des gens comme vous, des artistes, qu’il faudrait pour réchauffer les populations après notre départ. Il ne suffit pas de soigner les plaies du corps, il faut panser les plaies du cœur et de l’âme. Et je ne connais rien de mieux que la beauté pour apaiser et redonner le goût de vivre. Je le dis parce que j’en ai fait l’expérience. » Quelques mois plus tard, le mur de Berlin tombe. Pour répondre au vœu de ce médecin, je me rends en Roumanie, puis dans les Balkans ravagés par la guerre. La beauté sauvera le monde évoque en images, en musique et en mots cinq années d’interventions artistiques au service de la vie... avec pour viatique cette réflexion d’Andrei Tarkovski : « Mon devoir est de faire en sorte que celui qui voit mon travail ressente le besoin d’aimer, de donner son amour et qu’il perçoive l’appel de la beauté. »

Affiche "Beauté;

27 février 2018, 20h30

Les Quinconces,

Théâtre de Vals les Bains, scène régionale,

Réservation : 04 75 37 49 21

Mail : @les quinconces

Site web : les Quinconces

Texte et interprétation : Roger Lombardot

Voix et guitares : Nicolas Dritsch

Création lumière/vidéo : Nathalie Leroy

Son : Geoffroy Roger

Crédit photo : Michel Massi

Crédit vidéo : Denis Ducroz

Production : Théâtre d’Aujourd’hui




ÉLOGE DE LA FEMME DE 60 ANS

Créée en 2014 au théâtre 232U à Aulnoye Aymeries, reprise en 2015, en appartement, à la demande (20 représentations),
nouvelles dates à partir de mai 2016.

Représentations en appartement à la demande (voir contact)

 

« Il faut voir le regard ébloui des spectateurs sortant de la représentation de Eloge de la femme de 60 ans. Entendre les mots si bien agencés, si naturellement posés sur un sens évident. On est heureux et en pleine compréhension de ce qui se tisse sans faire de bruit à une échelle humaine et profonde. »
Frédérique Deghelt, écrivain (Actes Sud)

affiche éloge de la femme de 60 ans

"Il y a quelques années, alors que je présentais 68 mon amour dans l’atelier d’un ami sculpteur, au milieu de ses œuvres, un spectateur s’approche et me dit :
– Elle est bien jolie votre histoire et la fille sur la photo est tout à fait délicieuse mais, aujourd’hui, après toutes ces années, elle ne risquerait plus de poser nue pour une affiche.
– Ah oui ! Et pourquoi ?
– Eh bien… parce qu’elle ferait fuir les spectateurs.
Et il était parti d’un grand rire, satisfait de sa méprisable saillie. J’étais en train de couper une rondelle de saucisson et j’avais eu envie de lui planter le couteau dans le ventre. Et puis, après réflexion, j’avais pensé qu’il serait plus judicieux de répondre par le théâtre : un texte et des images en hommage à la femme de 60 ans, celle que j’aime et, par filiation, toutes les autres… quel que soit leur âge.
Le goujat ne méritait pas que je salisse un couteau et que je prive mes invités de saucisson."